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Vampire - The Masquerade

27 novembre 2007

Screenshots

Maudits malkav'... Ma curiosité tourne à la fascination face à ces clowns psychédéliques !

J'ai eu la chance ou la malchance de rencontrer une malkavienne une fois, et croyez-moi, cette impression là... Comme si on passait votre tête dans un broyeur à ordures : eh bien ce n'est pas qu'une impression.
Je savais que cette petite fouine à la démence facile fouillait ma tête - et je la comprends héhé, dans ce sens je suis irrésistible. Le tout après, c'est de ne pas paraître trop surprise lorsqu'elle se met à énoncer - sur l'air de la mère Michelle qui a perdu son chat- les informations secrètes que vous vous apprêtiez à lui révéler.

Le pire c'est d'imaginer que parmi leurs élans de folie, il faut discerner une possible vérité. Voyez l'truc ? De la clairvoyance en barres, sans chocolat ! Intéressant.

Et comme si le tableau n'était pas assez tordu comme ça, elle m'a demandée de bien vouloir lui envoyer les doubles des photos que je projetai de faire d'elle , "pour allumer un auto-feu de joie."  Vraiment intéressant.


screenshot

Fond musical du Diaporama : The Golden Age of Grotesque - Marilyn Manson

All our monkeys have monkeys
we drive our deathcrush diamond Jaguar Limosines
We're not fantastic motherfuckers, but we play them on TV
It's a dirty word Reich, say what you like
It's a dirty word Reich, say what you like
 
We're the low Art Gloominati, and we aim to depress
The scabaret sacrilegends
This is the Golden Age of Grotesque
 
We're the low Art Gloominati, and we aim to depress
The scabaret sacrilegends
This is the Golden Age of Grotesque
 
The devils are girls with Van Gogh's missing ear
You say what you want but filth is all that they hear
I've got the jigger to make all you bigger
Ladies und gentlemen
So drop your pissroom mate, and make sure you're not late
You tramps and lunatics
Here's a trick that's gonna make you click
 
We're the low Art Gloominati, and we aim to depress
The scabaret sacrilegends
This is the Golden Age of Grotesque
 
We're the low Art Gloominati, and we aim to depress
The scabaret sacrilegends
This is the Golden Age of Grotesque
 
It's a dirty word Reich, say what you like
It's a dirty word Reich, say what you like
 
So my Bon Mots, Hit-boy Tommy Irons, Rowdy rowdies, Honey-fingered Goodbye Dolls
Hellzapoppin, open your third nostril
Put on your black face, and your god is gone
 
We're the low Art Gloominati, and we aim to depress
The scabaret sacrilegends
This is the Golden Age of Grotesque
 
We're the low Art Gloominati, and we aim to depress
The scabaret sacrilegends
This is the Golden Age of Grotesque
 
We sing la la, la la, la la lah
We sing la la, la la, lah
La la, la la, la la, lah
We sing la la, la la, la la lah

 

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22 novembre 2007

Screenshots

Les Anarchs. J'étais allée au Last Round, à Downtown. J'ai vu cette nouvelle tête qui parlait à Damsel. Je les ai vues se retourner vers moi puis je suis allée vers elles. Damsel m'a saluée, si on peut dire, à sa manière et la nouvelle a juste tournée le dos et est partie. J'ignore ce que Damsel a raconté sur moi mais je n'ai pas pu faire connaissance avec la nouvelle...

 

J'ai demandé à Yima de se renseigner sur cette Brujah pour moi. Et j'ai à ma disposition, un bon paquet de photos sur elle !

 

screensh

 

Fond musical du diaporama : Two Lane Blacktop - Rob Zombie


We've been goin', I'v never been at ease
I met a gyspie girl and took her on the track
The kinda girl walk
The driver don't talk
20 bucks between them just to keep them alive
 
Drivin'
Drivin'
Drivin'
Blacktop rollin'
 
Were goin', goin' to Amrillo
A zero to a sixty, in a 7.5
A model and a bagel steels California
A glass of a beer, a scot of a rat
 
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Blacktop rollin'
 
Come on baby, I ain't crazy
Come on baby, pick me up, pick me up!
Come on baby, do me baby
Come on baby, hook it up, hook it up!
 
Come on!
Come on!
Come on!
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Blacktop rollin'
 
Where ya goin', an airport road
A clean machine, a real home girl
Baracuda, '68
Nothing there, she can wait
 
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Blacktop rollin'
 
Come on baby, I ain't crazy
Come on baby, pick me up, pick me up!
Come on baby, do me baby
Come on baby, hook it up, hook it up!
 
Come on!
Come on!
Come on!
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Come on!
Drivin'
Blacktop rollin'

22 novembre 2007

Screenshot

Très tôt, on m’a enseignée que mon clan était « les yeux et les oreilles de la Camarilla », il n’empêche que le Prince n’est qu’un vermisseau capricieux.

Le primogène m’a récemment demandée d’enquêter sur lui – surveillance rapprochée en quelque sorte. Depuis, je suis chacun de ses mouvements arrogants, et cet idiot n’entend même pas mes ricanements. (Le Cerbère lobotomisé qui l’accompagne m’intrigue également)

Dès que possible, je suivrai quelqu’un du clan ventrue : Lacroix est une vermine, mais il n’a quand même pas pu reporter ses défauts de fabrication sur son clan entier !  Si ?!


(Ahahah... Petite oeuvre d'Arikel)

Rap_Prince1

Fond musical du diaporama : Prince Ali - Aladdin  (Pas mal non ? Ahahah...)

Faites place, au Prince Ali !
Quelle grâce, le Prince Ali !

Bande de veinards,
Dégagez le bazar.
Et vous allez voir,
C' que vous allez voir.
Venez applaudir, acclamer la Superstar !
Fêtez ce grand jour,
Clochettes et tambours,
Venez adorer l'idole !

Prince Ali, Sa Seigneurie,
Ali Ababoua.
A genoux, prosternez-vous,
Soyez ravis !
Pas de panique, on se calme !
Criez vive Ali, Salam !
Venez voir le plus beau spectacle d'Arabie.

Prince Ali, plus fort que lui,
Je n'en connais pas.
Qui vous porte d'Abu Dhabi,
A bout de bras.
Il a vaincu une armée,
Tout seul avec son épée !
La terreur des ennemis, c'est Prince Ali !

Il a cent trois chameaux et chamelles...
Ne sont-ils pas mignons, Simone ?
Des caravanes de paons, dix par van...
Tout à fait Thierry, j'adore leur pull !
Des gorilles qu'ils protègent de leurs ailes.
Ce zoo est un souk,
Corne de bouc !
C'est une super ménagerie !
Prince Ali, oui c'est bien lui,
Ali Ababoua !
Quel physique, c'est magnifique,
Il est charmant.
Il y a du monde au balcon,
Moi, j'ai du voile au menton.
Et tout le monde s'évanouit pour Prince Ali.

Venez voir ses deux cents singes persans.
C'est payant, et pourtant, c'est gratuit.
Serviteurs et esclaves travaillent pour lui,
Fiers de le servir, c'est le plus grand,
On lui obéit, et chacun donnerait sa vie,
Pour Ali ... Vive Ali !

Prince Ali, oui c'est bien lui,
Ali Ababoua,
est ici, pour votre fille, si jolie.
Voilà pourquoi, en cortège,
Cet amoureux vous assiège.

Avec trente éléphants qui jouent les acrobates,
Des ours et puis des lions, au son du clairon.
Ses quarante fakirs, sa batterie de chefs,
Ses oiseaux qui crient,
Faites place, au Prince Ali !

 

22 novembre 2007

When Nosferatu meets Toreador

Nosf1

Bertram Tung.


" Vous avez l'habitude qu'on fasse tout ce que vous voulez, hein ma mignonne ? Les gens adorent votre charisme, votre visage... Ils savourent vos paroles comme des souris aiment le fromage dans leur piège. Mais pour qui vous vous prenez ?

J
e veux vous mettre votre charmante tête dans un aquarium à piranhas, appliquer un vernis acide sur votre superbe corps, jeter votre miroir de poche sous une moissoneuse-batteuse pour que vous alliez le récupérer. Mais je ne suis pas un boucher. Et vous ?
"

Gary.


*

« Un admirateur », héhé la modestie vous sied parfaitement, ma chère.

 

 
Mmh… Le long soubresaut qui agite votre corps pâle sur la piste de danse, comme je l’aime !

En vous voyant, mon sang – fraîchement recueilli sur un petit rat sans défense – ne fit qu’un tour.

Si ma laideur fait fuir les gens, votre beauté elle, les fige sur place.

Vous êtes le seul être au monde à m’infliger une certaine torpeur.


Cela justifierait ces clichés ? Au fond de vous-même, vous saviez bien que j’en étais l’obscur auteur… Quelle ironie que ce soit vous qui vous cachiez, vous ne trouvez pas ?


21 novembre 2007

Screenshot

Il avait un certain charme je dois dire. Là, tout seul sur la plage de L.A., silencieux à regarder le ciel d'un air paisible. Quand je l'ai abordé, je ne pensais pas qu'il était aussi aggressif, impulsif... Comme un être indomptable.

 

Le dialogue n'était pas très évident. J'avais l'impression, pour la première fois de ma vie, d'importuner quelqu'un. Mais, à sa façon, il m'a racontée qu'il recevait des photos lui aussi. De nature assez méfiante, il semblait croire que c'était de la part de Lacroix, le prince de L.A., comme pour lui montrer qu'il voyait tout, un moyen de pression. Mais je doute que Lacroix eu recourt à autant d'imagination pour contrôler sa ville.

 

gangrel

 

Fond musical du diaporama : Tier - Rammstein

 

Was macht ein Mann  Que fait un homme?
Was macht ein Mann  Que fait un homme ?
der zwischen Mensch und Tier Qui ne sait pas faire la différence
nicht unterscheiden kann entre l'homme et l'animal
Was Quoi ?

 

Er wird zu seiner Tochter gehen  Il ira vers sa fille
sie ist schön und jung an Jahren  Elle est belle et jeune
und dann wird er wie ein Hund  Et alors comme un chien, il s'accouplera
mit eigen Fleisch und Blut sich paaren  Avec sa propre chair et son sang

 

Was tust du  Que fais-tu ?
Was fühlst du  Que ressens-tu ?
Was bist du  Qu'es-tu ?
doch nur ein Juste un

Tier Animal

 

Was macht die Frau  Que fait la femme ?
Was macht die Frau   Que fait la femme ?
die zwischen Tier und Mann  Qui ne sait pas faire la différence
nicht unterscheiden kann  entre l'homme et l'animal

 

Sie taucht die Feder in sein Blut  Elle plonge la plume dans son sang
schreibt sich selber einen Brief   Et s'écrit elle-même une lettre
entseelte Zeilen an die Kindheit  Aux lignes inanimées parlant de son enfance
als der Vater bei ihr schlief  Alors que son père couchait auprès d'elle

 

Was tust du  Que fais-tu ?
Was fühlst du  Que ressens-tu ?
Was bist du  Qu'es-tu ?
doch nur ein Tier Juste un animal

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8 novembre 2007

Screenshot

Hey salut.

Je vous présente une fille bizarre, que j'ai rencontré en boîte à Down Town. Son style vestimentaire m'intéressait particulièrement je dois dire... Quoiqu'il en soit, en discutant avec elle, j'ai découvert qu'elle recevait aussi des photos d'elle dans son appartement chez le Régent.

Alors en allant sur l'album "Serment Trémère" vous pourrez visionner ses photos. Je vous conseille toujours d'afficher le diaporama, il y a toujours un fond sonore très personnel...

la_malkavian_50027

Fond musical du diaporama : Silent Ceremony - Yuki Kajiura.

25 octobre 2007

Screenshot

Dégénéré Toreador est mon album photo. Vous savez, je crois que j'ai un admirateur qui me suit chaque nuit... Et je reçois des photos dans ma boite aux lettres. J'les trouve assez réussies et c'est ce qui m'importe le plus ! Ca laisse des souvenirs.

Vous verrez tout un tas de monde de Los Angeles... Des potes ou non.

Je vous conseille donc d'afficher le diaporama pour visionner les photos tout en écoutant une musique que j'aime beaucoup.


sky

Fond Musical du diaporama : Alie - Garbage.

You're an alien sex fiend
And you go la la lala la la la la lala la la...

 

10 octobre 2007

Manuelle di Marmo

-> Titre : Manuelle di Marmo
-> Genre : Fantastique, dérangeant, trash
-> Info :
Fiction inachevée, longue


Premier Chapitre

6 octobre 2007

Metamorphose

-> Titre : Métamorphose
-> Genre : Fantastique, gore, mystique
-> Info : Fiction courte inspirée d'un rêve



La sœur aînée, Augusta, semblait d’une nature calme, posée, à la limite de l’austérité mais indiscutablement mystérieuse. Elle ne souriait que rarement et quand c’était le cas, on pouvait observer le coin de ses lèvres droit s’étendre légèrement, juste assez pour creuser une pommette dans son visage lisse. De taille moyenne, ses cheveux châtain foncé tombaient jusqu’au milieu du dos et la plupart du temps, elle les coiffait en demi-queue de cheval. Ses yeux en forme d’amande étaient colorés de noirs. Elle était très obéissante et ne se laissait jamais envahir par les sentiments. Son mariage était déjà arrangé. Sa mère, une femme autoritaire, dirigeait la conduite de toute la famille. L’image était si importante. Les finances, elle en faisait également son affaire.


La fille cadette, Mireille, admirait sa sœur. Elles avaient quatre ans d’écart. Mireille était châtain foncé, mais ses cheveux ondulaient plus que ceux de sa sœur. Elle avait de grands yeux de couleur noisette. Souvent, elle ramassait ses cheveux comme sa sœur parce que c’était ce que voulait leur mère.

Dans la grande maison familiale, les deux jeunes filles dociles accueillaient les invités. C’était le jour d’un baptême. Augusta arborait un sourire forcé mais charmant tandis que Mireille essayait d’observer discrètement ce qu’il se passait dans la maison. Elle trouvait les invités bien étranges. Elles ignorait d’où lui venait cette sensation, mais quelque chose d’irréel pesait dans l’atmosphère. Elle se retourna vers sa sœur et la regarda un moment revenir à elle-même, sans sourire. Mireille pensa à cet instant qu’elle trouvait sa sœur beaucoup plus belle quand elle était perdue dans ses pensées, sans ce masque qu’elle montre en permanence à tout le monde. Augusta leva les yeux vers sa sœur et lui posa la main sur l’épaule avec ce seul sourire vrai qu’elle savait faire… Cette espèce de pincement de lèvres faisant naître la pommette.

La réception semblait se dérouler comme la mère le souhait puisque les filles n’ont eu le droit à aucune remarque désagréable. Mireille s’aperçut soudainement que sa sœur n’était plus à ses côtés. Elle se mit donc à errer dans la maison, à la recherche d’un endroit plus calme quand elle entendit des voix familières non loin. Elle tendit l’oreille par curiosité tout en s’avançant vers le grand salon. Sa mère était dans l’entrée tandis qu’Augusta trônait sur la mezzanine. Face à elle, Charles, un prétendant de la fille aînée. Mireille observa, curieuse. Augusta était terrifiante. Ses yeux posés sur cet homme misérable, elle articulait froidement mais très distinctement qu’elle le trouvait insolent de venir la trouver dans l’intimité de sa famille sans invitation. Il tenait un bouquet de roses dans sa main et sanglotait. A chaque phrase que prononçait Augusta avec lenteur et dureté, il se courbait encore plus jusqu’à se retrouver à genoux face à elle. Il serrait le bouquet de plus en plus fort de sa main, à tel point que les épines s’enfonçaient franchement dans sa chair pour y laisser passer quelques gouttes de sang. Quand Augusta eu fini son discours, une dizaine de minutes suivirent sans que personnes ne bougea d’un centimètre et se risqua de briser le silence. L’ambiance s’était soudainement alourdie. Mireille ne pouvait détacher ses yeux du visage de sa sœur qui ne présentait pas une seule ride de colère, de tristesse ou d’un quelconque sentiment. Elle était si froide. Mireille aimait sa sœur mais la voir ainsi… Elle fronça les sourcils parce qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle ne ressentait rien face à un homme si désemparé. Mireille avait pitié de ce Charles. Mais surtout, elle ne comprenait pas ce que cachait sa sœur et ce sourire que sa mère fini par afficher ouvertement, comme satisfaite.

Augusta, nous le disions auparavant, est bien mystérieuse. L’homme que la mère lui a choisi, la fille aînée ne l’a jamais vu et ne s’est jamais plaint de sa situation. Mireille a toujours été curieuse et étant jeune, elle a tenté de suivre sa sœur quelque fois. Voir si elle avait des amis en dehors de la maison. Des fréquentations que la famille ignorerait. Mais jamais elle n’a réussi à apercevoir le moindre évènement douteux. Plus tard, elles côtoyaient la même école. Augusta a toujours attiré les sentiments extrêmes. D’innombrables garçons étaient séduits par la belle ténébreuse. Ils pariaient entre eux, à la fin des cours. Le premier qui réussira à la faire sourire. A la faire rire. Le plus grand défit était d’obtenir un baiser sur la bouche de sa part. Et derrière leurs stupides jeux, ils désiraient tous au plus profond d’eux réussir à la conquérir, conquérir son cœur de glace. Alors indépendamment, ils tentaient de se trouver seuls avec elle. Et elle, toujours fidèle à elle-même, elle ne les regardait pas, ne leur souriait pas. Elle les ignorait, comme elle sait si bien le faire. Elle ne semblait pas agacée. Ni flattée. Elle faisait simplement comme s’ils n’existaient pas.

Les deux sœurs semblaient se rapprocher depuis peu. Augusta, toujours très solitaire semblait malgré tout très attentive à l’égard de sa sœur. Quelque chose se passait entre elles. Mireille ne s’en doutait pas alors qu’Augusta était tout à fait consciente de ce qu’elle infligeait à sa sœur. Peu à peu, elle deviendrait comme elle. Comme eux tous. Comme la famille. Mireille va devoir écouter ce que lui dit son corps. Augusta avait toujours ce sourire étrange ces derniers temps. Mireille était simplement contente que sa sœur ne l’ignore pas. Cela signifiait qu’elle avait un peu d’importance pour Augusta. C’était flatteur.

Lors d’une fin d’après-midi, les deux sœurs étaient sorties se promener dans le village, puis vers les routes de campagne. Elles croisèrent le groupe de garçons épris d’Augusta. Les filles durent s’arrêter. Augusta regardait droit devant elle alors que trois d’entre eux lui tournaient autour en déblatérant un discours romantique pompeux. Mireille s’énerva et se posta devant sa sœur en leur criant de la laisser tranquille, qu’elle était déjà promise à un autre et qu’ils n’auraient rien en lui offrant une pauvre petite rose ! Pendant ce temps, Augusta était monté sur le porte bagage du vélo piloté par Charles. Mireille se retourna surprise, agacée de ne pas comprendre sa propre sœur mais déterminée à ne pas la laisser tomber. Tous les autres gars se lancèrent à la poursuite des deux fuyards et Mireille s’accrocha à celui qui pédalait le plus vite. Et juste à la suite du sommet de la côte, Mireille eut à peine le temps de voir Charles et sa sœur butter sur une pierre et tomber qu’elle ne tarda pas à les rejoindre, le vélo leur tombant dessus et ils dérapèrent un long moment à cause des autres chutes qui suivaient. Le pire arriva quand une dame arriva avec une carriole remplie d’outils agricoles et tirée par un cheval et ne parvint pas à s’arrêter à temps. Bientôt, le fracas ameuta quelques villageois qui s’employèrent à dégager les jeunes gens de la chaussée. Ils prenaient grand soin de ne pas les abîmer plus qu’ils ne l’étaient déjà. De nombreux garçons se voyaient les vêtements déchirés et la chair sanguinolente qui avait raclé sur le sol caillouteux. Tous étaient inconscients. Brusquement, une villageoise hurla en tirant la jeune Mireille. D’autres femmes vinrent l’aider à la dégager. Elles la tiraient par les bras comme une étrange créature et elles criaient apeurées que celle-ci n’avait rien ! Aucune blessure ! Pas de sang sur ses vêtements ! Comment était-ce possible ?! Regardez tous les autres ! Ils sont tous presque morts, et elle, elle n’a rien ! Mireille, secouée dans tous les sens, sentit soudainement le réveil d’une puissance inconnue… A peine consciente, elle laissa tomber sa tête en arrière, les yeux révulsés et hurla d’une voix perçante… Les femmes la lâchèrent immédiatement et prirent la fuite quand elles aperçurent des araignées sortir de la bouche de la jeune fille. Quant à Augusta, elle avait disparu.

1 octobre 2007

Arikel

Remontons à l'époque de la Première cité : Enoch, l'an moins 9000, où Arikel (ou Loz) est décrite (voire aussi décrit !) comme étant dans les premiers nés de la 3ème génération. Elle est la soeur jumelle de Malkav. Arikel, primogène Toreador, est l'infante de Zillah, la troisième infante de Caïn. C'est ainsi qu'elle lui transmettra Auspex par le sang, comme ses frères (Malkav et Saulot).

 

L'amour de l'Art naît dès la première Toreador. On trouvera dans la cité d'Enoch nombreuses de ces sculptures. Mais, le clan Toreador a beau se faire appeler les Artisans à l'époque de l'Age des Ténèbres, il n'en demeure pas moins qu'on les surnommera par la suite les Dégénérés. On raconte qu'Arikel étreignit des jumeaux. Elle les gâta de trop si bien qu'ils tombèrent dans la débauche, protégés de la douleur qu'aurait pu susciter les dures conditions de la première cité. Certains vont jusqu'à dire que l'un des jumeaux aurait tué son propre frère voire même son Sire.

 

Nosferatu (ou Absimillard) était l'amant d'Arikel. Mais cet amour pris fin avec la malédiction de Caïn. Nosferatu décida de se cacher d'Arikel puiqu'il n'ignorait pas qu'elle apprenait à ses infants d'être fiers de leurs beautés. D'autres rumeurs racontent qu'Arikel vit Nosferatu et semblait répugnée. Son ancien amant se mit alors à la détester ainsi que Caïn et il jura de les tuer. Certains affirment qu'il aurait profité de la chute de la seconde Cité pour dévorer le coeur d'Arikel.

 

Arikel n'échappa pas à la malédiction de Caïn, comme (presque) tous les Antédiluviens. Caïn demanda à voir la primogène Toreador mais celle-ci préféra admirer l’éclat de son nouvel esclave. Son obsession pour la beauté valu trois refus aux invitations de Caïn et c'en était plus ce qu'il ne pouvait supporter. Il l'a maudit alors à devenir dominée par son obsession.

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